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Un coup dur porté aux réseaux de cybercriminalité
C’est une opération de grande envergure qui vient de secouer le monde de la cybercriminalité. Avec son opération « Serengeti 2.0 », Interpol a réussi à interpeller plus de 1200 suspects impliqués dans diverses formes de délinquance numérique. Cette initiative vise à mettre un terme à l’essor des violences virtuelles, des attaques par rançongiciel aux escroqueries en ligne.
Dans cette lutte contre le crime numérique, Interpol a pu compter sur le soutien de plusieurs entreprises de cybersécurité de renom telles que Fortinet, Kaspersky, et Trend Micro. Ensemble, ils ont uni leurs forces pour traquer et démanteler ces réseaux complexes.
Des résultats impressionnants : 88 000 victimes et 100 millions de dollars de saisies
Lancée en juin, l’opération « Serengeti 2.0 » a généré des résultats spectaculaires. Les enquêteurs ont ainsi mis la main sur près de 100 millions de dollars en saisies et démantelé 11 000 infrastructures malveillantes qui menaçaient près de 88 000 victimes dans le monde. Ces chiffres illustrent l’ampleur de la menace que représentent les cybercriminels.
L’opération a également permis d’établir un large périmètre d’action, visant des escroqueries complexes et des arnaques liées aux cryptomonnaies.
Collaboration internationale : 18 pays mobilisés
L’opération « Serengeti 2.0 », qui signifie « des plaines sans fin » en langue Maa, a mobilisé 18 pays d’Afrique ainsi que le Royaume-Uni. Fait notable, la France n’était pas incluse dans cette collaboration. Par exemple, la police de Zambie a réalisé un coup de filet majeur, démantelant un réseau de fraude à l’investissement en ligne dirigé par une quinzaine de cybercriminels. Cette escroquerie aurait eu un impact catastrophique, causant des pertes d’environ 300 millions de dollars pour 65 000 victimes.
Zoom sur des cas d’escroqueries spécifiques
Interpol a également mis en lumière des affaires d’escroqueries particulièrement importantes. En Côte d’Ivoire, un suspect a été arrêté suite à une escroquerie ciblant des ressortissants allemands. Son approche consistait à faire payer des frais pour accéder à de faux héritages, entraînant un préjudice total d’environ 1,6 million de dollars.
Un autre acteur clé dans cette opération, l’entreprise TRM Labs, a aidé à enquêter sur les activités du groupe de rançongiciel Bl00dy. TRM Labs a identifié des connexions avec ce groupe criminel, soulignant une infrastructure de blanchiment potentiellement établie au Ghana.
L’opération Serengeti 2.0, une première victoire
L’opération « Serengeti 2.0 » n’est pas qu’une simple série d’arrestations : elle marque un tournant dans la lutte contre la cybercriminalité. Alors que l’épidémie de cyberattaques continue de croître, les efforts de collaboration internationale révèlent l’importance de l’union entre les pays et les entreprises pour lutter contre cette menace.
Pour ceux qui s’inquiètent des ramifications de ces arrestations, il est clair qu’Interpol est déterminé à mettre un terme aux activités des cybercriminels. Cependant, reste à voir quelles autres vérités émergeront des investigations en cours. L’opération n’a pas encore levé tous ses secrets…
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